Décidément, l'Antiquité, ça n'était pas de tout repos. Barbares sanguinaires, gladiateurs révoltés, bêtes féroces, empereur avide, dieux psychopathes... Heureusement, voici notre guide ou " Comment ne pas finir dans l'estomac d'un lion en dix leçons " !

 

La seule façon de se sortir de Caesar III, c'est de se mettre véritablement dans la peau d'un proconsul romain, envoyé en mission dans une province lointaine et devant rapporter à Rome le maximum d'impôts tout en maintenant la Pax Romana dans son petit coin d'empire. Le slogan de ce jeu aurait pu être " Pensez différemment, pensez Romain " ! Les concepteurs ont voulu coller le plus possible à la réalité de l’empire. De fait, si l’empire romain a pu se maintenir aussi longtemps et sur des terres aussi diverses que la Gaule, la Grèce et l’Egypte, ce n'est pas uniquement grâce à la puissance de ses armées. La Pax Romana a pu fonctionner parce qu'elle apportait aux sujets de Rome sécurité, progrès et prospérité. La clé de la réussite, et donc le meilleur moyen de ne pas finir dans l'estomac d'un lion, est de parvenir à maintenir l'équilibre entre ces trois exigences fondamentales. Un bon gouverneur est non seulement un bon gestionnaire mais aussi un politicien habile.

Il doit sans arrêt ménager la chèvre et le chou et parvenir à gérer ses ressources de manière à trouver un compromis satisfaisant pour l'ensemble de la population. Un autre talent non négligeable pour vous tirer d'affaire est celui d'urbaniste. Contrairement à un jeu comme Civilization, Caesar III ne place pas vos bâtiments automatiquement. Mais leur situation géographique n'est pas innocente pour déterminer leur rendement et leur efficacité. Par conséquent, ne bâtissez pas n'importe où pour ne pas jeter vos sesterces par la fenêtre. L'hygiène, et son corollaire la santé publique, sont deux autres paramètres que vous devrez obligatoirement prendre en compte. Enfin, par rapport à la plupart des autres softs de gestion/stratégie, vous avez une dernière " population " à satisfaire, et pas la plus facile : les dieux. Vous devrez, quelles que soient vos convictions religieuses personnelles, leur construire des temples, organiser des fêtes en leur honneur, voire même faire des sacrifices... Si vous négligez vos devoirs religieux, gare aux mauvaises surprises ! Les citoyens romains et les sujets des provinces ne sont pas des esclaves taillables et corvéables à merci. Ils ont des droits, des exigences (nombreuses) et sauront vous le rappeler si vous l'oubliez.

 

Première cité

Première règle à respecter dans Caesar : les impatients ont toujours tort. Commencez le jeu en vitesse normale, vous aurez besoin de réfléchir à vos décisions. Si vous travaillez en accéléré avant d'avoir acquis un peu d'expérience, vous risquez de perdre très vite, sans même comprendre pourquoi. Les habitués de la gestion / stratégie en temps réel le savent, l'implantation géographique n'est pas innocente dans la future bonne marche des affaires d'une cité. Dans Caesar 111, cet aspect est encore plus crucial. Une cité mal placée s'appauvrira, son économie stagnera et ses habitants souffriront de famine. Trois préoccupations doivent vous guider lors de cette installation : l'approvisionnement en eau, la nourriture et la défense. Installez vos premiers bâtiments à distance égale d'une rivière et d'un champ de blé. Ces deux ressources essentielles doivent être à la fois proches et accessibles. Evitez donc qu'une montagne ou une carrière de pierres viennent plus tard en gêner l'accès. Les routes furent l'une des principales sources de la puissance et de la prospérité de Rome, ne l'oubliez jamais. Pour faciliter cet accès, défrichez le terrain autour de vos principaux gisements de ressources (tant pis pour les amoureux des vertes forêts) et commencez à construire une route qui vous relie à Rome. Faites-la la moins tortueuse possible. Souvenez-vous que plus le chemin est long entre producteurs et consommateurs, moins vite vos caisses se rempliront. Si une route existe déjà pour se rendre à la capitale, contentez-vous d'y relier la vôtre plutôt que de tracer une " route secondaire " inutile et coûteuse. Une fois le terrain déblayé, construisez vos premières maisons. Ne les entassez pas les unes contre les autres (on ne vous demande pas de construire une cité H.L.M.), laissez de l'espace vital à. vos citoyens, mais ne les forcez pas à faire des kilomètres non plus. Utilisez l'espace au mieux de peur qu'il ne vienne à manquer.

 

Labourage et pâturages

Avec ces premières maisons, les bâtiments essentiels pour assurer la croissance de votre population et le développement de votre cité sont: des fermes en nombre suffisant, un cellier, un marché, une préfecture et un poste d'ingénieur. Les celliers doivent être construits à proximité des fermes et des marchés. Réglez ensuite les celliers sur " Get food ". De cette façon, les fermiers n'auront pas à aller loin pour écouler leur production qui sera prise en charge par les employés du cellier. Mieux équipés, ceux-ci transportent beaucoup plus de marchandises à la fois, ce qui vous fait gagner du temps et donc de l'argent. Si vous adoptez cette stratégie, n'hésitez pas à construire beaucoup de celliers ou ils se trouveront vite pleins. Ces bâtiments-clés construits, assurez à vos citoyens l'approvisionnement en eau courante. Attention, les réservoirs ne doivent pas être construits trop près des maisons, cela nuirait à la bonne santé et au confort des habitants. Reliez plutôt votre système de distribution à un réseau d'aqueducs. N'oubliez pas de remplacer au plus vite les tentes primitives par des fontaines, ou vos citoyens risquent de tomber malades dès que la population commencera à s'accroître. Si vous respectez ces principes de base, votre population commencera à s'accroître assez vite : les vrais ennuis vont pouvoir commencer ! " Une bouche c'est deux bras " disait Mao (non, il n'était pas gouverneur romain, mais presque 1), mais deux bras de travailleur, c'est avant tout une bouche à nourrir, et les Romains, tout infatigables et stoïciens qu'ils soient, n'échappaient pas à la règle. Au fur et à mesure que votre population s'accroît, vous devrez donc construire plus de fermes afin que les ressources ne viennent jamais à manquer: la famine est le pire fléau (en dehors des barbares) qui puisse s'abattre sur le gouverneur que vous êtes.

 

Tu quoque !

Nourrir votre population n'est cependant pas tout. La première conséquence de la surpopulation, dans les cités antiques, est l'apparition de maladies, voire d'épidémies. Pour y remédier, deux solutions. Tout d'abord, éviter la promiscuité, source d'infection et (on le verra plus tard) de criminalité, en construisant suffisamment de maisons pour loger convenablement tout le monde. Ensuite, bâtissez votre premier hôpital. Plus tard, la prospérité venant, vous pourrez installer des cliniques à proximité des habitations pour améliorer encore vos services sanitaires, mais pour l'instant, c'est d'un hôpital dont vos citoyens ont besoin. Le mieux est de lui faire occuper la situation la plus centrale possible afin qu'aucun quartier ne soit trop éloigné pour pouvoir bénéficier des soins de vos médecins. Lorsque tous ces services sont assurés et fonctionnent correctement (mais pas avant), commencez à accroître votre " espace vital " pour attirer de nouveaux citoyens. Ne vous étendez que progressivement. Une large cité s'étalant sur un vaste territoire est peut-être jolie à regarder mais elle est difficile à gérer et les nouveaux citoyens sont souvent trop éloignés des services pour en profiter, ce qui vous oblige à multiplier les infrastructures. En outre, en cas d'attaque, un territoire trop vaste est presque impossible à défendre. Une fois que vos affaires commencent à tourner convenablement et que vos citoyens semblent heureux, vous pouvez commencer à détruire ce petit paradis en commençant à prélever des impôts (essence même de la fonction d'un gouverneur romain) ! Surtout, n'étouffez pas d'emblée vos petits citoyens sous les taxes. Certes, Rome n'aime pas les déficits, mais elle aime encore moins voir une ville se vider de ses habitants, ou même stagner lamentablement à cause d'un fonctionnaire trop brutal. Pour pouvoir prélever beaucoup d'impôts, vous devez attirer des citoyens riches.

 

Panem et circenses

Pour cela, vous devez offrir plus que le minimum vital dans votre ville. Améliorez l'approvisionnement en construisant des entrepôts à proximité des fermes. N'oubliez pas de poster des ingénieurs à proximité de celles-ci. Ils veilleront à leur entretien et les empêcheront de s'écrouler lamentablement juste avant la récolte. Ensuite, n'oubliez pas que pour les riches Romains, le travail est une chose qui ne concerne que les esclaves. Pour les attirer, et surtout les garder, construisez un théâtre à proximité de la zone résidentielle, et une école de théâtre qui améliorera le niveau des spectacles (vos citoyens deviennent graduellement plus exigeants au fur et à mesure que leur niveau de vie s'élève). Les thermes sont également un passe-temps très recherché par les riches, n'hésitez pas à en construire suffisamment. En plus de faire plaisir à vos concitoyens, ils désengorgeront votre hôpital en améliorant l'hygiène de la ville. Le bien-être de vos citoyens à l'intérieur de votre province étant provisoirement assuré, vous allez enfin pouvoir tourner vos regards vers l'extérieur et commencer à développer le commerce. Ne soyez pas trop ambitieux pour les débuts, c'est la meilleure manière d'accumuler les déficits. Commencez par établir des routes commerciales, en priorité avec vos plus proches voisins. Faites bien attention à votre déficit extérieur. Tant que vous n'avez pas de solides bases de rentrée de devises, ne vous laissez pas trop tenter par les produits étrangers, aussi alléchants ou nécessaires scient-ils. Cherchez plutôt à exporter au maximum, de préférence des denrées excédentaires et non indispensables pour votre population. Évitez par exemple de vendre des réserves de blé qui vous manqueraient ensuite en cas de famine. Le bois est généralement un bon choix pour le vendeur débutant.

 

I.U.T. force de vente

Tâchez d'identifier les besoins de vos clients potentiels et d'y adapter une partie de votre force de production. Les acheteurs barbares, notamment, ne viendront vous acheter que les marchandises spécifiquement destinées à l'export. Ce sont des clients assez lunatiques mais ils payent aussi bien que les autres cités romaines, ne les négligez donc pas. Veillez aussi à ne pas devenir trop dépendant des exportations. En cas de guerre avec vos clients '. ou si des barbares agressifs coupent les routes commerciales, la manne se tarirait et vous perdriez très vite beaucoup d'argent Une fois de solides échanges établis avec vos partenaires, vous pouvez vous lancer dans l'industrie. Là aussi, soyez modestes au début Les meilleurs choix pour commencer sont sans nul doute l'huile et la poterie. Peu coûteux à produire et généralement fort appréciés de vos voisins.. ces deux produits génèrent assez vite ries profits conséquents. Importez surtout ries produits de luxe. En matière de nourriture et autres denrées essentielles, veillez à rester autosuffisant. N'oubliez pas que pour être efficaces.. vos centres de production doivent être à Proximité de routes commerciale bien dessinées et surtout approvisionnées en produits bruts. De même. si vous, avez besoin d'un bien d'importation en grande quantité. placez plusieurs entrepôts de négoce le long d'une grande route commerciale. Sans cela, les vendeurs ne visiteront que l'entrepôt le plus proche de leur chemin et vous ne pourrez importer plus qu'il ne peut contenir. La main-d’œuvre est essentielle et elle ne se rend pas automatiquement sur les sites de production. Vous devez disséminer des travailleurs en nombre suffisant pour effectuer ces tâches à proximité des fabriques. Si l'une de vos fabriques est en sous-production, pensez bien à vérifier s'il n'y a pas pénurie de main-d’œuvre. Dans ce cas, vous pouvez établir un " camp " pour bénéficier rapidement d'une force de production basique mais efficace (libre à vous de l'améliorer ensuite).

 

C'est le goulagus !

N'hésitez pas à fonder des petites communautés autonomes, sortes de " colonies de travail " enclavées sur un site particulier, entièrement vouées à la production d'une marchandise précise, comme le marbre ou, surtout, les armes. Si ces colonies sont bien placées, au sein d'une zone où se concentrent main-d’œuvre compétente, matière première et site de production, elles se montreront particulièrement efficaces. Veillez toutefois à ne pas les implanter trop loin de la ville, ou alors prévoyez-leur une défense autonome en cas d'attaque barbare ou de révolte d'esclaves. La perte subite d'une de ces enclaves de production peut vous mener à une débâcle définitive, surtout si c'est votre production d'armes, par exemple, qui est détruite. Elles doivent donc être entièrement autonomes et posséder leur approvisionnement en eau, en nourriture, des maisons en suffisance, un hôpital, etc. Pour exporter vos marchandises, les routes ne suffisent pas toujours. Si votre cité se trouve en zone maritime, n'hésitez pas à construire un port. Le commerce au long cours est certes long et hasardeux mais il génère des profits importants que vous ne pouvez pas négliger. Veillez tout de même à ce que vos installations portuaires ne soient pas disproportionnées par rapport à votre ville. Mieux vaut un petit port efficace qu'un grand port qui tourne à vide. N'hésitez pas, en cas de déficit trop important, à mettre fin aux activités déficitaires, quitte, si elles sont malgré tout utiles, à les relancer une fois la situation améliorée. Faites néanmoins attention à ne pas agir ainsi sur des structures peu prestigieuses mais indispensables, comme les fermes. Une telle décision condamnerait votre population à la stagnation, voire à la famine. Toujours dans l'optique d'améliorer le niveau social de votre population et donc d'engranger plus d'impôts, il vous faudra bientôt vous doter d'écoles. Situez-les dans les zones fortement peuplées, sinon elles resteront vides. Attention toutefois, instruire votre population n'est pas bon marché. Si vous voulez que vos écoles soient efficaces, vous devrez très vite leur ajouter des bibliothèques. Ne vous lancez donc pas dans l'instruction de masse avant de disposer de revenus solides.

 

Deo Gratias

Une fois le bien-être physique des habitants assuré, vous devrez vous assurer de leur santé spirituelle. L’un des principes fondamentaux de l’empire romain (du moins jusqu'à l'apparition de la chrétienté) fut la liberté religieuse : construisez suffisamment de temples dédiés à différents dieux afin que vos citoyens puissent adorer celui de leur choix. Ce souci de diplomatie vous permettra en outre de ne vexer aucune divinité qui aurait pu se sentir oubliée ! Leur rendre un culte régulier est donc non seulement bon pour le moral de votre population mais vous évitera de subir leur vengeance. Deux écueils sont à éviter lorsque vous vous lancerez dans le culte religieux. D'une part, vous devrez satisfaire votre population en lui offrant un large éventail de dieux à vénérer. D'autre part, les dieux sont des créatures mesquines et jalouses. Ne suscitez pas la colère de l'un d'entre eux en lui construisant un temple plus petit que celui de son voisin ! Dédier très tôt un temple à Mars est une bonne idée: il vous favorisera en cas d'attaque ennemie. De même, les festivals que vous organiserez en leur honneur doivent être " équitables " et respecter des intervalles égaux pour chacun. Montrez donc un peu d'enthousiasme: le culte des dieux n'est pas qu'une corvée à accomplir pour éviter les ennuis. S'ils sont contents, ils vous récompenseront. Si vous êtes vraiment obligés de faire du favoritisme par manque de moyens, privilégiez les dieux qui ont une influence réelle sur votre ville. Dépenser trop d'argent pour le dieu de la Mer si vous n'avez pas de port n'est pas un très bon calcul. À côté des temples, n'oubliez pas les oracles. Non seulement ils flattent les divinités en leur apportant un supplément de sacrifices, mais en plus ils soutiennent le moral de votre population en la rassurant sur l'avenir ! De plus, les divinités célestes ne sont pas les seules auxquelles vous devez vous efforcer de plaire. Depuis la Ville éternelle (Rome, quoi ... ), l'Empereur vous a à l’œil. Pour garder sa confiance, le minimum est de ne pas perdre d'argent à la fin de l'année (les Romains ont toujours détesté les pauvres). Vous devez également lui envoyer immédiatement tout ce qu'il vous demande, un empereur ça n'aime pas attendre, c'est bien connu. Vous pouvez également fayoter un peu et lui envoyer des petits cadeaux en plus (comme quand vous apportiez des fleurs à la maîtresse ... ). Attention toutefois à ne pas lui donner de mauvaises habitudes. Si vous lui faites d'emblée de trop beaux cadeaux, d'éventuels présents plus modestes envoyés par la suite n'auront plus aucun effet sur ce gros gâté ! Evidemment, c'est le lot de tout haut fonctionnaire, toutes vos décisions ne feront pas plaisir à votre peuple. En période de crise, de guerre notamment, vous serez parfois obligé d'augmenter les impôts ou de réduire vos dépenses en matière de loisirs (théâtre, Colisée ... ). Si votre popularité devient trop importante, il faudra vous attendre à des révoltes. La meilleure façon d'y faire face, lorsque vos finances ne sont pas brillantes, est la répression. Pour cela, augmentez le nombre des préfets. Relativement peu coûteux, ils vous permettront de maintenir la criminalité à un taux acceptable, le temps pour vous de mettre en place des mesures impopulaires. N'oubliez cependant pas que gouverner par la force n'est viable qu'à court terme. Rétablissez une situation normale dans votre ville dès que possible ou votre score final s'en ressentira. En désespoir de cause, si une ou plusieurs de vos zones d'implantation s'avèrent systématiquement déficitaires ou entachées d'une criminalité endémique, n'hésitez pas à tout raser pour recommencer sur un meilleur site. Economiquement, élaguer le bois mort est toujours la solution la plus rationnelle.

Mesures anti-barbares

Les révoltes les plus coûteuses sont sans conteste les " guerres serviles ", autrement dit les révoltes de gladiateurs. Ceux-ci s'en prennent en priorité aux bâtiments les plus essentiels, notamment les aqueducs et les celliers, et peuvent ainsi réduire votre population de moitié en l'espace de quelques mois. La seule façon de les vaincre est d'avoir suffisamment de préfets et de les envoyer au front sans attendre. Réglez-les sur " priorité 1 " ou " priorité 2 ". De cette façon, ils réagiront dès les premiers troubles. Si la rébellion est trop importante, constituez une légion et envoyez-la contre les gladiateurs. Choisissez de préférence les unités les plus rapides, comme la cavalerie ou une escouade de lanceurs de javelot (cette dernière unité est de manière générale la plus efficace). Vos hommes prêts au combat, faites un clic droit sur leur unité et choisissez l'icône représentant trois flèches pointées vers le bas. Ainsi réglée, votre légion se rendra automatiquement vers le lieu des troubles. La prévention n'est pas à négliger non plus. Si votre cité est suffisamment grande pour cela, construisez des tours de défense à l'intérieur de la ville. Elles attaqueront d'elles-mêmes les gladiateurs comme s'il s'agissait d'un envahisseur barbare. Caesar III se situe aux temps glorieux de l’empire, l'époque des grandes conquêtes est donc derrière vous. Toutefois, les barbares n'en sont pas moins à vos portes. Construisez dès le début du jeu de solides murailles, défendues par des tours de garde. Ces précautions s'avéreront généralement suffisantes mais vous n'éviterez pourtant pas d'entretenir une armée. Une phalange de lanceurs de javelot appuyée par une cavalerie est un bon choix et suffit généralement, si vous avez construit suffisamment de tours de garde. Les loups posent également un problème au gouverneur novice. La meilleure tactique est sans doute de protéger vos fermes par des murs d'enceinte ou votre réseau d'aqueducs jusqu'à ce que vous puissiez former une unité de lanceurs de javelot pour vous en débarrasser définitivement (les écolos vont râler!). Les enfermer n'est pas une solution car ils risquent de s'installer sur la route de Rome et de bouffer commerçants et nouveaux immigrants ! À noter que si vous mécontentez certains dieux, vous risquez de voir arriver un " loup magique " qui se rira de vos murailles !