Autant dire que les importations vont marcher bon train.
Commencez à développer une ville qui tourne vraiment
très bien, avec de belles maisons au point A. Restez toujours
sur les bords du Nil. Lorsque c’est fait, faites en une autre, conçu
de la même façon, au point B. Votre seule source de nourriture
se trouve dans l’eau, il faut donc construire des quais, plein de quais,
avec évidemment un chantier de construction de bateaux. Arrivé
au point C, faites un nouveau quartier mais cette fois-ci, inutile de
faire quelque chose de très élaboré ; vous
ne pourrez pas placer de quai, il sera donc très difficile d’avoir
des bazars fonctionnant à 100%. Contentez vous d’avoir assez
de monde pour amener des paysans dans les champs qui se trouvent en
face de ces habitations. Là, trois fermes de lin et deux d’orge
s’imposent. Si Osiris est avec vous, vous ferez des récoltes
de lin absolument sensationnelles. Placez aussi à cet endroit
de nombreux ateliers de tissage. Puis ouvrez les routes commerciales
(n’oubliez pas de mettre des docks car les ¾ des villes ne permettent
que des routes maritimes). Le lin sera votre principale source de revenu ;
ne lésinez pas sur la qualité de la prévention
des dangers : architectes et pompiers doivent être là.
Vous pourrez commencer à acheter de la nourriture grâce
aux importations et tranquillement continuer à vous développer,
quartier par quartier jusqu’au point D. Si vous trouvez que vous ne
gagnez pas assez d’argent, augmentez le nombre d’ateliers de tissage
et réorganisez vos entrepôts de façon à ce
qu’ils soient plus proches des docks.
Au point D, créez un nouveau quartier et un embarcadère
pour vous retrouver de l’autre côté du Nil, à un
petit endroit où il y a énormément de roseaux.
Cela va être votre deuxième source de revenu. Placez deux
ou trois cueilleurs de roseaux, avec quelques maisons (vous n’en ferez
pas des manoirs non plus, donc, inutile de nourrir leurs habitants.
Au point D, développez plusieurs fabriques de papyrus et exportez
les.
Vérifiez tous vos quartiers, pour voir si tout tourne plus ou
moins d’une manière autogérée. Mettez un peu de
plazas et de jardins.
Au point B, créez un autre embarcadère. Développez
un nouveau quartier au point E ; vous créerez un large zone
de récolte de bière dont il faudra exporter une partie
par la suite. Maintenant, les choses sérieuses ! Regardez
vos Debens… Gagnez vous vraiment beaucoup ? Avez vous l’impression
que vous n’aurez plus de problèmes de ce côté là
jusqu’à la fin de la partie ? Rien n’est moins sur… Vous
devez construire encore trois mastabas et vous n’avez pas une seule
pierre. Rassurez vous, le Pharaon vous donnera quelques coups de main
de temps en temps si vous répondez à ses demandes. Si
tout se passe bien, commencez à importer des briques. Faites
le tour de tous les entrepôts du côté du Nil par
lequel arrivent tous vos futurs habitants. Donnez l’ordre spécifique
à chacun d’entre eux de refuser le stockage de briques. Créez
une zone spéciale de le l’autre côté du Nil avec
trois ou quatre guildes de maçons et autant d’entrepôts
qui n’accepteront que des briques.
Vous allez pouvoir commencer l’édification des mastabas. Vous
pouvez les placer comme sur la photo, c’est beaucoup plus pratique.
Ainsi, ils ne gênent les quartiers d’habitations.
Au bout de quelques temps, vous aurez un message selon lequel des nubiens
vont bientôt arriver. Là, il est temps de bloquer toute
construction de monument et de se concentrer sur l’armée. Fabriquez
deux quais de navires de guerre. La fabrique de bateaux devra alors
récupérer du bois. Parallèlement à ça,
construisez deux forts, un de chaque côté du Nil. Récupérez
des armes des deux côtés du Nil pour gagner du temps. Vous
ne pouvez pas en effet construire les deux armées simultanément
à cause du centre de recrutement, qui est une structure unique.
Construisez le d’un côté puis, quand un fort est plein,
détruisez le pour le construire de l’autre côté.
L’attaque n’est pas violent mais on ne sait jamais où les ennemis
vont attaquer. Il n’y a rien de plus rageant que d’avoir une armée
énorme et rester impuissant de l’autre côté du Nil.
L’attaque se finit cependant très vite.